8 novembre 2009 - Hector Berlioz, Symphonie Fantastique op. 14

Invités : Pierre Bartholomée et Jérôme Lejeune

Versions choisies : A & C

Version A
San Francisco Symphony - Michael Tilson Thomas
CD RCA 68930 2
enr. 1997-98 / par. 1998

Version B
Berliner Philharmoniker – Simon Rattle
CD EMI 2 16224 0
enr. & par. 2008

Version C
Orchestre Révolutionnaire et Romantique – John Eliot Gardiner
CD Philips 434 402-2
enr. 1991 / par. 1993

Version D
Wiener Philharmoniker – Valery Gergiev
SACD Philips 470 632-2
enr. live & par. 2003

Version Extra

Los Angeles Philharmonic – Gustavo Dudamel
Deutsche Grammophon 477 7822 6 – uniquement disponible en téléchargement
enr. live & par. 2008

1 commentaire:

scarbo a dit…

quatre enseeignements en aveugle...
tilson thomas est bien LA référence modèle d'aujourd'hui , méritoirement vantée par de nombreux critiques..quelle précision d'articulation, quelle beauté de son, quelle caractérisation...
le deuxième enseignement est que Messieurs Dudamel Rattle et Gergiev sont bien à mons sens des valeurs fausses,des pures valeurs du marketting vantés par une certaine presse soudoyée par les "majors" du disque complètement sur estimées, capables (en aveugle de surcroit) de rendre atone et sans qualité propre les philarmonies de Vienne et de Berlin...fausses valeurs donc (des chefs comme Osmo Vanska, Paavo Jarvi, Jonathan Nott sont autrement intègres et passionnants quoique moins matraqués par la pub!)
troisième enseignement la reconstitution de Gardiner est un non évènement ...qui peut croire que Berlioz se serait contenté d'une acoustique aussi sèche ( quand on pense au Requieme destiné aux Invalides) d'un orchestre réduit à un squelette insonore et désarticulé (ah les défaillances des vents , le manque d'ensemble des cordes) ...Il faut s'appeler Jerome Lejeune pour trouver cela beau ou simplement intéressant...rassurez - vous Gardiner en mal d'originalité, vient de faire encore pire dans une troisième symphonie de Brahms digne des concerts Hoffnung...Il faudrait qu'un producteur courageux lui signifie qu'on ne construit pas une interprétation sur les longus distances symphoniques romantiques comme une ouverture de Telemann...
Dernière remarque...je regrette l'absence dans cette confrontation d'une des nombreuses versions de Charles Munch , de la vision halucinéee de Paul Paray à Detroit, de la version schizophrène de Carlos Païta, de de la très belle analyse de Boulez à Cleveland! dont acte ...vive tilson thomas!